RTS–SRF : quand le service public suisse devient le relais d’une propagande étrangère

Il est des silences qui trahissent.

Et il est des choix éditoriaux qui engagent une responsabilité démocratique.

La RTS (SRF), financée par des milliards de francs prélevés chaque année auprès des citoyens suisses, a depuis longtemps cessé de remplir une mission d’information pluraliste sur la guerre en Ukraine. À la place, elle aligne ses récits sur le narratif officiel de l’Union européenne et de l’OTAN — sans distance critique, sans débat contradictoire, sans respect du mandat de service public.

Un fait est révélateur : l’ancien colonel Jacques Baud, spécialiste du renseignement stratégique, ancien collaborateur de l’ONU et de l’OTAN, n’a jamais été invité sérieusement à exposer ses analyses sur les grands médias suisses, alors qu’il est régulièrement sollicité à l’étranger. Pourquoi ? Parce que ses analyses dérangent. Parce qu’elles ne rentrent pas dans le cadre idéologique imposé.

Ce n’est pas du journalisme.

C’est de la sélection politique de la parole.

Un service public sans mandat pour faire la guerre des récits

La SRF n’a ni mandat constitutionnel, ni vocation démocratique à relayer la propagande pro-UE ou à participer à une guerre de l’information. La Suisse est un État neutre. Son service public audiovisuel devrait refléter cette neutralité, non l’éroder.

Or que constate-t-on ?

  • Une diabolisation systématique de toute voix dissidente.
  • Une assimilation abusive de l’analyse critique à de la “propagande prorusse”.
  • Une absence quasi totale de débat stratégique sérieux sur les causes, les responsabilités et les scénarios de sortie de conflit.

Le récent placement de Jacques Baud — comme auparavant Xavier Moreau, analyste géopolitique français — dans des dispositifs de stigmatisation politique et de sanctions européennes marque un tournant inquiétant.

Ce n’est plus le contenu des arguments qui est combattu, mais le droit même de les formuler.

L’UE passe à la vitesse supérieure… parce que son narratif s’effondre

Ces manœuvres sont révélatrices.

Lorsqu’un pouvoir commence à sanctionner des analystes, à restreindre la circulation des idées et à criminaliser la parole dissidente, ce n’est pas un signe de force. C’est un aveu de faiblesse.

George Orwell l’avait formulé avec une lucidité glaçante :

« En temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. »

L’Union européenne, dirigée par une caste technocratique non élue, s’enferre dans une logique de fuite en avant. Incapable d’assumer l’échec de sa stratégie, elle tente désormais de verrouiller l’espace informationnel pour maintenir artificiellement un consensus pro-guerre.

Jacques Ellul, penseur français de la propagande, écrivait déjà :

« La propagande est d’autant plus efficace qu’elle nie être de la propagande. »

And here we are.

Une dérive grave pour la Suisse

En relayant sans esprit critique cette vision binaire du monde, la RTS–SRF trahit la confiance du public et sape les fondements mêmes de la démocratie directe suisse : le pluralisme, le débat, la souveraineté du jugement citoyen.

La neutralité n’est pas une option morale.

C’est une stratégie de survie pour un petit État au cœur de l’Europe.

En refusant d’ouvrir ses antennes à des analystes comme Jacques Baud, la SRF ne protège pas la démocratie. Elle la fragilise.

Conclusion

Quand un service public cesse d’informer pour commencer à orienter, il cesse d’être légitime.

Quand une union politique sanctionne la parole au lieu de répondre aux arguments, elle prépare sa propre chute.

La propagande monte toujours d’un cran avant l’effondrement du narratif qui la porte.

L’histoire l’a montré. Elle le montrera encore.

La Suisse doit choisir :

être un État neutre souverain — ou devenir un simple relais d’un conflit qui n’est pas le sien.

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